Le Chemin de COMPOSTELLE en VTT parle GR65 Du PUY-EN-VELAY à ST JEAN-PIED-DE-PORT (voie du Puy)

 

 

 

2ème Etape.

Jeudi 3 Juin 2004.

St Alban sur Limagnole à Aubrac.

7h40 à 14h55. 57km (52km prévus).

 

 

 

Réveil à 6h30, petit-déjeuner à 7h15, quelconque, niveau mauvaise cantine. Couchage pas fameux. Gîte à passer à la prochaine virée…

Temps couvert, vent frais de Nord. Courte descente sur route vers la plaine et belle remontée par une sente technique barrée de racines affleurantes  puis beaux chemins jusqu’aux Estrets que l’on atteint à 8h50 (borne 1458).

Beaux chemins roulants. Déjà Aumont-Aubrac, il est 9h45. 15.6 km au compteur. Borne 1450 km à la Chaze (10h20), 21 km parcourus pour 19 km relevé sur le topo-guide.

Ciel toujours couvert et il fait de plus en  plus froid : environ 8°. Le coupe-vent est de rigueur. Quand je pense que j’ai eu la bonne idée de mettre le short de vélo qui ne me permet pas de mettre les jambières. 11h40, en croyant prendre la D73 pour rejoindre directement Malbouzon pour se ravitailler, nous avons pris une petite route de traverse qui tout en nous rallongeant un poil, nous ramène quand même vers le village.

Malbouzon, 11h45. On achète une brioche aux pralines gigantesque et on va s’abriter du froid au bistrot du coin pour l’engloutir avec un double chocolat chaud pour chacun.

12h45, nous repartons avec 35 km au compteur et toujours ce vent glacial. Suites de sentiers rapides et chemins roulants.

Rieutort d’Aubrac est passé à 12h55 (41.7 km). Le vent nous glace, mais nous faisons des arrêts photos. (borne 1431 km). Montgros puis Nasbinal, magnifique église.                                          

Nous prenons le sentier vers la ferme de  Ginestouse dans les pâturages de la Margeride. Splendide.

Dernière bosse, l’altimètre pointe 1385 mètres. Un abri de planches marque le sommet et nous apercevons les toits de la Tour aux Anglais, notre gîte pour la nuit.

 

14h55, 57 km. Prise des clefs à l’hôtel de la Dômerie et découverte de la tour. Sanitaires et douches au RdCh, une chambrée au 1er étage, réfectoire au 2ème et deux autres chambrées au 3ème et au 4ème. Superbe bâtisse, mais bien humide à notre arrivée. Les matelas sont glacés. Chauffage mis à fond. Murs intérieurs bruts de pierres. Ambiance « prisonniers » du château. Pour se réchauffer, on va visiter le hameau. Le buron qui fait resto est fermé. Tant pis pour le repas dans un cadre typique. La maison de l’Aubrac ne vend pas de pain, mais vins, fromages, charcuterie, viennoiseries et aligot en barquette. Retour au gîte. Il y a des ustensiles de cuisine, mais pas de four à micro-ondes. Bon, l’aligot, on va se le manger comme les bourges … au resto de la Dômerie.

 

Repas gargantuesque. Comme on se démerdait  comme des manches pour manger l’aligot, le patron amusé nous a expliqué comment donner le bon coup de fourchette pour enfin couper le fil de fromage.

La digestion va être lourde. Une promenade avant de se pieuter est nécessaire.

J’ai sérieusement bâché : jambières sous le pantalon de bleu de chine, le maillot de corps de vélo, le tee-shirt plus la polaire légère, le manche longue ½ saison de vélo, la veste coupe-vent et la casquette vissée sur le crâne. On ne traîne quand même pas trop dehors.

A la Dômerie, le petit –déjeuner est servi à 8h00. Un peu tard. Demain matin, tant pis pour le petit déjeuner. Nous partirons dès le lever du jour avec pour se caler une barre chocolatée et les croûtons de pain que nous avons grattés au resto. Mais ça ne nous inquiète pas trop vu le profil descendant (500m de dénivelé) jusqu’à St Chély d’Aubrac. Là, il faudra de quoi croûter parce qu’après … ça monte et il faut du carburant …

 

Etape sans difficultés, rendue difficile par le froid ; et des paysages de pâtures, magnifiques.