Le Chemin de COMPOSTELLE en VTT parle GR65 Du PUY-EN-VELAY à ST JEAN-PIED-DE-PORT (voie du Puy)
7ème étape.
Mardi 8 juin 2004.
St Circq-Lapopie à Lascabannes
6h40 à 14h45. 59km (54 prévus).
Le coq chante encore à 6h. Décidément l’adrénaline
de chaque journée est un bon excitant.
Filtre à café spécial papier essuie-tout par manque
de filtre. Michel a le coup, il est excellent.
Départ … et on jardine 15’ pour trouver le GR.
Quelles bourriques ! Pour une fois qu’on ne fait pas de repérage la veille
au soir, ce satané sentier s’appelle « désiré ». Même un autochtone
nous plante. Ce n’est pas en direction du parking, ce n’est pas plus bas. Bon
assez pinaillé, je sors le topo-guide et la carte. Ça démarre mal et
ce ?x%§ !! de sentier devrait partir quasiment en portage, donc là,
face au gîte !!!
Bingo, on devine le départ au coin de la croix
bordant la route supérieure. Effectivement nous devons suivre le chemin de
croix jusqu’à la chapelle. Séance de poussette. On s’arrête vite pour enlever
le maillot « manches longues 1/2 saison ». Il fait déjà chaud, mais
bon, on ne va pas se plaindre ! À choisir avec la froidure d’Aubrac, pas
photo.
Après la chapelle ça monte gentiment jusqu’à Concots
puis ça s’aplani. Les sentiers et les pistes ressemblent aux nôtres.
8h05, 10km …, La Plante, Les Bories Basses. Le GR
36-46 retrouve le GR 65 à Bach, 8h50, 19km.
Ici débute la Camin Ferrat Romaine qui doit nous
mener au Pech en passant par Mas d’Avers. De la bossette qui déroule gentiment.
Coup de cul traître, près d’une gariotte qui nous
réveille pour monter à la tour du
Gariat. On aurait dû s’en douter : une tour c’est jamais dans le fond
d’un vallon ! Une petite descente et ça continue ensuite à monter
gentiment sur le plateau. Passage en bordure de truffières cadrées de genêts.
La grosse chaleur arrive maintenant. Une descente prudente et une grimpette
nous amènent sur la dorsale qui domine Cahors.
C’est debout sur les freins que nous dévalons sur la
ville, virage à gauche, le Lot s’offre de nouveau à nous. Passage du Pont sur
le trottoir pour échapper à la circulation et gagner la vieille ville.
11h, 46km pour 44km. Achat d’un cahier pour noter la
suite du journal. On tombe par hasard sur les halles. Achat du pique-nique et
déjeuner place St James, face à une fontaine aux têtes de chiens.
On se refait un
tour de vieille ville. Un quidam intrigué par notre harnachement vient nous
causer. J-Louis s’enquiert ne notre itinéraire et nous propose de partager sa
table du pèlerin à la Bastide-Marcilhac … Pourquoi pas ! Ciao
Cahors ! Nous franchissons le
pont de Valendré pour taper illico dans un vrai portage. 15’ à pousser et
porter le vélo pour escalader de hautes marches. Les dernières, taillées dans
la roche sont à négocier avec circonspection, car, si la roue avant vient à
buter sur la marche le risque de chute arrière est garanti.
La Rosière est maintenant derrière nous. Le soleil
nous fait face, il doit faire 30° à l’ombre. Surprise, de la poussette suivie
d’une longue cote sur le moyen, descente facile et re-poussette puis nous
pouvons récupérer sur une portion
roulante-montante pour émerger à la
Bastide-Marcilhac. Nous faisons un crochet pour passer voir J-Louis ;
Chose promise, chose due. Personne à la maison. Comme on dit chez nous
« y’a dégun ». Sur des tables sous l’avancée du toit sont posées
diverses denrées, et dans une glacière des canettes. Nous prenons un coca et un
thé glacé et déposons notre contribution dans la sébile, puis annotons le livre
d’or. Il est 14h45, 59km pour 54km.
Gros plateau jusqu’à l’Hospitalet et Lascabannes
aux maisons fleuries.
Le gîte
est une maison restaurée superbe. Certainement la maison du curé car attenante
à l’église et à ce qui devait être le jardin du presbytère.
Le village : une rue. Prise des lieux et mise
en route d’une procédure maintenant bien rodée. L’un se douche, l’autre lave
ses affaires. Prises de notes, un poil de repos et visite du pays avec
recherche du départ du GR pour le lendemain. Rituel de l’apposition du cachet
de l’étape sur le journal. Le gîte est complet. Au repas : frittons de
canard (pâté), poulet fermier au vinaigre accompagné de quinoa (céréale Inca),
fromage de chèvre du cru et glace. Super souper sous la voûte séculaire.
Étape longue mais facile.