Le Chemin de COMPOSTELLE en VTT parle GR65 Du PUY-EN-VELAY à ST JEAN-PIED-DE-PORT (voie du Puy)

 

 

 

10ème étape.

Vendredi 11 juin 2004.

Lectoure à Séviac (Montréal du Gers)

7h à 17h10. 66km

Etape modifiée à la volée en cours de parcours

 

 

 

Finalement, après petit-déjeuner au café et valse hésitation « part ou part pas » sous une fin d’orage, comme des escargots après la pluie, nous prenons congé de Lectoure.

Sous ponchos, nous prenons la route descendante. Sitôt partis, la pluie cesse. Arrêt pour se défaire des ponchos. Nous nous engageons dans le chemin qui démarre au bas du village, pour voir si ça passe. Ça ne colle pas trop et nous roulons sans ennuis jusqu’à Marsolan. Après l’épisode « poncho » nous avons l’assurance de pouvoir pédaler ainsi accoutrés sous une bonne pluie. Prévoir un pantalon de pluie et des sur-chaussures pour rester totalement au sec.

 

Après le passage de l’Auchie, rude montée puis replat, tout en terrain glaiseux. De la terre amoureuse comme nous dira le fermier de la ferme de Montravail (sic !) où nous pourrons dégager nos vélos de leur gangue de boue.

Sur les conseils du fermier, nous abandonnons le GR65, car la portion suivante vers La Romieu est encore plus collante, pour une variante sur goudron, en passant à proximité de pigeonniers.

 

10h30, 20km. Nous voici devant la collégiale. Après un bout de route à la sortie de La Romieu, nous reprenons le GR65, qui est sec comme le prévoyait notre oracle paysan. Rien ne colle, mais gamelle à un changement d’ornière. Pas assez attentif et tranchant. Rien de cassé ou faussé sur le vélo, mais paume de la main droite un peu fripée. Nous filons vers Castelnau-sur-l’Auvignon, village fleuri, photos. 10h35, 30km.

 

Toujours des mamelons à grimper. Descente sur le lac collinaire du Bousquetara, puis arrivée à Condom.

12h35, 40km. Bien plus tôt que prévu. Visite du gîte communal sis dans un ancien couvent. Bof ! Pas de place pour parquer le vélo, allées et venue de personnes étrangères au gîte pour cause de bureau Assedic dans les locaux … Nous décidons d’aller déjeuner en ville et  de téléphoner à 14h au gîte de Séviac. Des places sont encore libres … banco !

On annule la réservation de Condom et récupérons le chèque d’acompte.

 

15h15, 50km, nous arrivons par le haut sur le château médiéval de Larressingle, détour obligé, puis plus loin, crochet pour le château renaissance des Pardaillan à Beaumont. Les étendues de vignes deviennent prépondérantes, floc de Gascogne et Armagnac oblige. Passage ravito à Montréal du Gers. Jolie place centrale à arcades. 65km, 16h50.

Encore une rampe sur goudron pour arriver sur le site de fouilles de l’oppidum de la villa romaine où se trouve le gîte. Perdu au milieu de la campagne. Extra !

Après mise en place au gîte, descente sur un cassoulet et vin de pays à Montréal du Gers. Retour au gîte sous quelques grosses gouttes de l’orage qui passe en bordure. On force sur les jarrets, mais ça passe.

Espérons qu’il ne pleuve pas cette nuit. Nous avons projeté de rallier Arzacq-Arziguet où le gîte (non réservé) compte 70 places, en sautant Nogaro, gîte prévu initialement. Environ 90km, Faudra que cela soit sec ! Et qu’on ait des places. On verra ça demain en cours de route.

 

Visite du site de fouille à jour tombant. Nos systèmes de chauffage actuels n’on rien à envier au système romain qui chauffait par le sol et les murs, avec évacuation par la toiture. Ces villas devaient être très confortables : thermes chauds et froids, piscine, cour de détente, allées de colonnades, grande cour intérieure, patios …

22h, voir sur la carte le départ de demain …

 

Étape d’aujourd’hui facile.