Le Chemin de COMPOSTELLE en VTT parle GR65 Du PUY-EN-VELAY à ST JEAN-PIED-DE-PORT (voie du Puy)

 

 

 

13ème étape.

Lundi 14 juin 2004.

  Aroue à St Jean-Pied-de-Port. 52km

Retour à Navarrenx par la route, St Palais, Aroue. 60km

(D933, D11, D115)

 7h à 16h45. 112km

 

 

 

Surprise … Après un copieux petit-déjeuner de tartines de pains beurrées nappées de confiture maison d’abricots ou de pêches, on nous offre de quoi préparer un pique-nique.

Journée casse-pattes en perspective. La première bosse ne nous contredira pas ; pas plus que les dizaines d’autres qui suivront. Le paysage est à couper. Collines rondes à pâturages se succèdent avec les Pyrénées en fond d’écran.

8h, nous poussons le vélo dans un chemin ravagé par le passage des moutons et passons la ferme Benta.

La chaussure gauche de Michel qui baille par l’avant tient bon. Direction Larribar-Sorhapuru. A la sortie du village, discussion avec une fermière de l'histoire d'une chapelle que revendiquent deux familles. Evidemment comme personne n'est d'accord, aucun entretien depuis des lustres et la pauvre chapelle est bien dégradée.

Après la croix de Gibraltar (photos et renseignements sur direction  donnés à deux randonneuses allemandes), nous attend le morceau royal de la journée. Tout là-haut se trouve la chapelle Guretzat (Soyarza) que nous atteignons à 9h05, 20km. Les nuages sont accrochés aux Pyrénées. Descente et passage dans un nouveau bois à palombières.

Belle stèle avant de rejoindre Ostabat avec un joli passage en tunnel de verdure où nous avons du attendre que les vaches qui le remontait veuillent bien passer.

La portion de parcours suivante qui s’annonçait relativement plate sur la carte, s’avère être une succession de courtes et vachardes cotes où l’on met tout à gauche en s’arc-boutant sur le cintre pour passer sur le vélo.

10h35, 30km. Petit bout de nationale et arrêt pâtisserie à Larceveau pour deux gâteaux basques à la cerise. On va suivre, en passant devant des maisons basques la route par l’intérieur et la traverser à hauteur de Galcetaburia.

11h30. Pique-nique au bord du chemin au dessus de St Jean-le-Vieux.

Arrivée par le dessus et l’arrière de la citadelle de St Jean-Pied-de-Port. 12h55, 52km. Nous descendons par le chemin de ronde pour apercevoir au bas un panneau « interdit aux vélos ». Cents mètres plus bas sur la droite de la ruelle de la vieille ville se trouve un point d’accueil du pèlerin de St Jacques. Nous faisons apposer le tampon de la ville sur nos crédentials et profitons des préparatifs d’un pot pour se désaltérer d’un bon « pastaga » ! On nous renseigne judicieusement sur le parcours espagnol. Cette personne d’un certain âge l’a fait depuis Lourdes en 10 jours en VTC. Le col de Roncevaux se monte bien. Les jours de brouillard, pour éviter de se perdre sur un passage en prairie, il nous conseille de rester sur la route. Pas besoin de réserver les gîtes, de nombreux Ostals et autres gîtes privés. Prévoir seulement un sac de couchage.

Plein d’eau, 13h45. Il faut songer à retourner sur Navarrenx.

Sur la nationale on amène du braquet comme des forcenés pour s’écarter le plus vite de cet axe trop chargé de camions roulant très vite. Il nous faut aussi arriver suffisamment tôt pour démonter et emballer les vélos.

D 933 jusqu’à St Palais puis D11 plus tranquille pour Aroue et la D115 pour rejoindre Castetnau-Comblong et Navarrenx. Les cotes se disputent le challenge du pourcentage et de la longueur. Bémol sur le coup de pédale et les dernières bosses se passent sur le mode « moderato ». Fin du bidon d’eau.

Navarrenx, 16h45, 112km pour le total de la journée. On est bien « frits ». Pour une fois la bière passera avant la douche. Lavage sommaire du vélo à la fontaine.

Le gîte, tout neuf, se trouve dans les anciens arsenaux de la ville.

Il faut tout préparer pour demain. Pas de souci de lessive. On range définitivement les tenues de vélo. Retour au civil.

 

Première partie vers St Jean-Pied-de-Port très casse-pattes, toute en bosses. La deuxième partie, le retour par la route vers Navarrenx, plus facile ...si l'on roule "calmos".

 

Retour Navarrenx – Pau – Toulouse - Marseille.

 

 

6h, saut du lit. 6h50, le bus est là. Vélos dans la soute.

8h55, le bus nous arrête en ville haute. Pas d’arrêt Gare SNCF. Il nous faudra  nous coltiner tout le bazar sur 600m pour utiliser le funiculaire gratuit qui descend face à la gare.

Petit-déjeuner face à la gare, en terrasse de la Palmeraie. Michel part ensuite en ville pour le ravito pour le voyage en train. Beau fronton de gare, verrières à armature en volutes de plaques d’acier bruni riveté, style pavillon Baltard.

Le temps est au beau … Passage au milieu d’un paysage de guerre dans la banlieue toulousaine (explosion de l’usine Total) … Marseille garefin

 

 

Bilan

 

Aucune crevaison à déplorer. Seul incidents : casse de l’élastique de maintien du capteur de compteur de Michel et l’ouverture « croco » de sa chaussure de vélo (trop vieille).

Pas de casse ou de voile de patte de dérailleur ni de bobos lors de mes deux gamelles.

Les étapes de 55km sont idéales car elles laissent le temps d’apprécier et n’entament pas le physique.