Via Tolosana

 

Bilan

 


Quel bilan sur cette randonnée ?

Au vu du découpage et du profil des trois premières étapes on a eu un début de rando ... sportive, voire même très sportive.
Première partie dans des paysages et des lieux sauvages, arides, sur pistes et sentiers loin de grand centres urbains. Grande lessive des neurones.
Même ces journées qui paraissaient "galère" sont devenues des souvenirs impérissables.
On n'a pas rencontré de terrain "caillasseux" et le choix de pneus spécifiques n'est pas une obligation. Monter des pneus pour terrain roulant.
Hébergements et restauration sont d'un bon à très bon rapport qualité/prix, notamment pour les gîtes et les refuges.

Quelques améliorations à apporter concernant l'équipement du vététiste. Préparer pour l'appareil photo un système fiable d'accrochage/décrochage rapide. Idem pour le dictaphone (sauf appareil placé dans la sacoche de cintre, muni d'une commande de mise en route et arrêt sur un micro filaire).
Du coté des chaussures, l'essai de chaussures à membrane respirante-étanche de type GoreTex, comme les Shimano SH-MT90 SPD, est validé. L'ajout de guêtres légères apporte une protection supplémentaire dans les passages de sentiers herbeux humides et les zones très boueuses.
Les gants chauds sont restés dans le sac par la grâce d'une météo caniculaire, et les ponchos XL et leur manches longues prises avec le grip du cintre n'ont été sortis que sous un début d'étape. (penser à bien le réimperméabiliser avant le départ).
Les coupures du PDA, sont maintenant chroniques, alors qu'en essai il n'y avait plus ce problème. Heureusement qu'il fonctionnait encore suffisamment à l'arrêt pour nous donner un point GPS qui nous permettait de se re-situer sur les cartes. Un retour en SAV sera obligatoire
Un entraînement sérieux est obligatoire, au moins pour passer les trois premières étapes. Sinon en revoir le découpage.
Les trois étapes suivantes sont des étapes de récupération, mais la traversée de Toulouse et de sa banlieue nous ramènent trop à la réalité urbaine.

Les étapes restantes, sauf la dixième, particulièrement longue et très vallonnée, ne sont pas très difficiles (pour une personne bien entraînée), bien que très casse-pattes.
La fin de la rando présente quelques passages boueux qu'on peux éventuellement couper. Mais bon nombre de chemins et sentiers pourraient devenir grosses galères par temps pluvieux.

Pour ceux qui sont allergique au transport d'un sac à dos, cette rando ne pourra pas se faire en tractant une remorque monoroue de type http://www.aevon-trailers.com/. Ou alors, il vous faudra contourner la montée sur Joubiac, dans la deuxième étape.