Via Tolosana

Jeudi 11 juin

10ème Étape
Lembeye à Estialescq

62km prévus, 80km réels

 

 

 


(Carte)

Réveil 6h26, Samouraï est allé chercher le pain. Le café passe. Nettoyage de la chambrée. Départ 07h43. Ciel couvert. On partira en manches longues. Descente tranquille par la D295. On oublie l’option hasardeuse du raccourci par la piste vers Pène.
8h06, 5.20km, nous sommes à Peyrelongue-Abos. (Carte) Nous continuons à roulotter vers Lucarré à 18-20km/h.
8h11, 6.14, Abos.
Le ciel est toujours bien plombé, quelques gouttes de pluie. On est toujours sur des petites routes de campagne.
8h25, 8.50km, on retrouve le tracé du GR juste après avoir traversé la D224 à Lucarré. On descend jusqu’au ruisseau après Roux, pour prendre à droite et remonter sec devant (au milieu de) la ferme Haurié. Faut passer le 22x30. Des milliers de petits crapauds (1cm) tapissent la route … Bouillie sous les pneus ! (Carte) Sur le replat on discute en roulant, et on loupe l’entrée du GR et la bosse qui va nous basculer vers la retenue d’eau du Petit Lées.
Demi-tour, la balise est bien placée sur l’arbre, et nous revoilà à tirer le 22x34 pour passer la bosse et basculer vers le lac par un beau chemin. Nous contournons la retenue pour reprendre (8h48, 12.24km) une courte (velue) montée vers Momy.
Chemin herbeux descendant à la sortie du village (il y a un gîte) et passage d’une zone gadouillante.
On débouche sur la D224, ça roule gentiment sur le 32x18. A 9h24 nous quittons Anoye par un petit chemin vicinal goudronné pour monter vers un petit bois, on tombe sur le 22, pour finir la grimpette (9h34, 18km). Nous faisons une petite halte à la ferme l’Honoré.
Descente dans la vallée pour remonter au sud d’Abère vers Bordenave, faire une autre bascule sur le ruisseau de Lées. (Carte)
9h54, 22.25km, on coupe la D42 entre Baradat et Salabert pour glisser vers Versailles sur une piste mi-herbe, mi-galets, où il faut redoubler de vigilance. Belle traversée d’un chevreuil qui d’un saut, jaillit de la restanque pour s’enfoncer dans le champ. On débouche sur la D7 que l'on suit (on oublie le GR jusqu'à l'oratoire) pour remonter tranquille à Gabaston.
Le ciel est couvert, on garde les manches longues.
10h11, 25.49km, nous prenons la piste qui va vers Touya (Carte). Piste piégeuse car sous la boue et les herbes il y a des galets disjoints. Même piste pour aller à Dauphy (10h21, 26.6km) et traverser la plaine de La Lanne. (nouveau tracé jusqu'à Morlaas). Nous passons très au sud de St Jammes par un chemin roulant. A l'entrée de la zone pavillonnaire de Pillard (pas sur la carte, carrefour cote 303) le GR part à droite sur le nouveau tracé qui évite Garimbay et passe au Nord-Ouest de Mélot pour glisser, (au vrai sens du terme) en lisière de bois, vers le ruisseau le Luy de France. Jolie petite passerelle « à la japonaise ». On remonte durement vers la D943 (10h51, 31.41km) et nous entrons dans Morlaàs.
Montée  gratinée sur la D606, à la sortie de Morlaàs au lieu-dit « La Côte » !!! pour contourner par le nord le lycée professionnel.
A la cote 339 on entame la descente des Baricoumbes à 30km/h. La piste se resserre et devient glissante. On touche un ruisseau et nous virons à gauche en bordure de bois pour pointer rapidement en direction du ruisseau de Béarn. (Carte)
11h15, 36.40km, arrivée au chemin goudronné, nous prenons à droite vers Rey. Ces « montagnes russes » commencent à fatiguer le bonhomme, et pas seulement. Changements de rythme, donc de braquets, où il faut tout faire en douceur pour ménager aussi la transmission. Bonne partie de piste roulante sur la plaque. On travers le Béarn au pont de la Casteyre.
11h25, 39km, on coupe la D222. On s’approche de la forêt domaniale de Bastard par de rapides chemins bitumés et de belles pistes roulantes.
11h39, 47.74km, un peu avant la Madeleine on oblique à droite pour rentrer dans le bois par une allée forestière.
On a pris une partie de l'ancien tracé ! (le nouveau passe derrière cette ferme)
Une allée goudronnée, passage devant la maison forestière. Beau passage de sentier en rive de bois. On traverse l’autoroute sur la passerelle pour arriver en bordure d’hippodrome que nous contournons par le sud en roulant sur une piste sablonneuse qui en fait le tour. Sur la carte, l’hippodrome est de forme rectangulaire à angles arrondis … Surprise, la piste fait maintenant un beau demi-cercle. En sortie du complexe, bout de piste cyclable en bordure du Cami Salié (chemin du sel ?). (Carte)
12h15, 50km, arrêt pique-nique au parc du lac des Carolins.
Je change la batterie du PDA/GPS qui fonctionne à peu près correctement (quasi pas de coupures), et qui nous est bien utile pour nous repositionner avec tous ces changements de traces.

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12h44, nous repartons. Ciel toujours couvert, chaleur lourde. Dépoilage. On déroule tranquille vers Lescar (12h57, 52.65km).
On vendange un peu dans la zone pavillonnaire alentour des stades (on est pas mal étourdis pour s'être aventuré par là, mais le mélange du vieux et nouveau balisage n'aide pas). La voie ferrée nous sert de repère.
Pénible traversée de la zone marchande vers Pébaqué (13h31, 56km). Sentier descendant vers le Gave de Pau et traversée du Lescourre « one again le 22!!! ». Piste roulante en direction du camping. On retrouve la D501 (13h52, 58km) et nous passons le Gave de Pau. Bonne idée que de faire la photo sur le pont. Il oscille de manière importante au passage d'un camion. Pas rassuré sur l’éventualité d’un bain forcé, je détale rapidement.
La connexion jusqu’au carrefour d’Artiguelouve est pénible avec une circulation très dense. Dangereux !!!
14h00, 60km, pénible montée de Cinquau en sortie du village. (Carte)
En haut du goudron, on part naturellement à gauche au milieu des vignes. Pas glop ! C’est en face, mais un peu plus loin, dans une petite sente, pédibus au début …
Superbe sentier au sud de Pé de Lahore (GR modifié : on ne passe plus par Echardies, Serviau, Manciet). Traversée de ruisseau, quelques mètres à pieds, un peu de vélo, virage à gauche et re-pédibus quelques 50 mètres.
14h24, 63.50km, on touche du goudron sous Gaurrat. Epique descente de Bois de Haut pour reprendre une piste roulante en direction d’Alicq, Mourtérat, Sarthou.
14h46, 65.80km, on traverse la Baïse, et nous filons bon train dans la vallée vers Laberdesque. Puis on oblique à gauche vers Pébarthe. (Carte) Piste roulante le long d’un biau (ruisseau), puis derrière une maison on enquille un sentier qui devrait être « galère » sous la pluie. Samouraï va au tapis … et je fais de même.  Sentier qui se prolonge par une piste roulante qui passe proche un ancien moulin.
15h10, 69km, entrée de La Commande. Si vous cherchez des vins du Jurançon, c’est là !. Superbe village. Je cherche un point d’eau vers l’école. En vain. Je prends le bidon d’eau de secours du sac à dos. 69km avec un seul bidon de 50cl. Un vrai chameau !
Descente, par une petite route, sur le ruisseau de Brouque, avec évidemment une grosse remontée qui suit jusqu’à Castille. On prend à gauche  une piste d’arête. Petite bosse (sic!) où je mets le petit et comme Samouraï passe à pied.
On commence à être frits. Descente pourrie sur le ruisseau de Baysére dans le bois de Serre Brouca. On en profite pour se décrasser les chaussures et le vélo dans le biau.
15h32, 72km on coupe une route de campagne pour reprendre une vielle piste dans le bois de Goès. (Carte)
Traversée du ruisseau et remontée sur les gambettes avec de courts passages (fausses joies) sur le vélo. La fatigue ne nous permet pas d’apprécier cette belle forêt. Un cerisier perdu me tend ses fruits. Comme des pies nous nous jetons sur les branches garnies. Un petit peu de détente.
15h52, 73.54km, (nous avions prévu une arrivée vers deux heures), on débouche sur un piste, sous une ligne à haute tension, face au vallonde Coudelatte.
Samouraï commence à être sérieusement entamé. On a du mal à trouver la bonne balise dans cette surcharge de marquage. Je la vois enfin dans le chemin qui part sous la restanque du champ au passage sous la ligne haute tension. Descente très prudente, à pied et sur le vélo, vers la route (16h06, 74.93km) et le ruisseau de Laring. Gadoue au programme. Piste de gros galets rendant le pédalage très difficile. Bourbier en vue, au pied de la montée, sur le 22x30, en sous-bois, à 6km/h.
16h12, 75.64km, on arrive au pied du vallon et d’une vacherie de bosse, à pieds jusqu'au dessus de Cassou de la Balle.
Alerte de batterie faible sur le GPS. Faudra plus tarder à arriver. On abandonne la fonction pédestre pour reprendre la position cycliste juste avant de prendre la piste au dessus de Cassou de la Balle (16h22, 76.25km).
Nombreux passages boueux à négocier sur une piste d’arête qui monte et descend. On avance à 11km/h quand même.
16h38 on débouche en montée sur la route. (Carte) Nous prenons à droite pour le Haut d’Estialescq et nous téléphonons au gîte, arrivés au carrefour. Pas question de se faire la descente sur Estialescq si le gîte n’est pas dans cette direction. Descente velue pour arriver au gîte.
16h55, 80km. Rinçage des vélos qui vont dormir sous la grange.
Souper à 19h00, couchés à 21h. Demain réveil à 6h30.

Etape usante par sa longueur et ses incessants changements de profil.
Avec le fonctionnement erratique du PDA/GPS et les nombreuses modifications de tracé du GR, il fallait être très vigilant sur le suivi des bonnes marques !

80 Km – 9h12 de vélo … Oups !!!


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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