Via Tolosana

Vendredi 12 juin

11ème Étape
Estialescq à Urdos et Col de Somport

56km prévus, 59km réels

 

 

 

 


(Carte)

Départ 07h27. Grand beau, mais frais. Donc maillot demi-saison.
Le gîte se trouvant un peu au-dessus de Lacanette, nous n‘avons pas très envie de se taper la montée vers le Haut d’Estialescq pour reprendre le GR où nous avons bifurqués.
On démarre petits joueurs, en allant rechercher le parcours à Marlats, par la D103. Qui dit descente rapide, ombragée vers l’Auronce, gagne ……. ??? Une remontée à la cote 348 après Lartillayre, (7h40, 2.50km, 110m positif en 600m). Et ça doit coller un max sous la pluie. Bon, ça nous donne un beau et dernier point de vue sur la vallée d’Estialescq.
7h58, fin de la bosse (à pieds), on oblique à gauche pour s’engager dans la dévalade sur un autre ruisseau (8h04, 5km) et mettre progressivement « tout à gauche » pour remonter une piste large. On débouche sur un té de pistes et … croix rouge et blanche à droite, croix rouge et blanche à gauche ???
On se repositionne avec le GPS, et nous partons à droite sur une piste à niveau dans le bois de Goès. Fait chaud maintenant. Dépoilade.
Le chemin se réduit en sentier. Courte bosse et on replonge après le parcours santé (8h14, 6km). Dans la plaine, nous suivons la D116 en direction de Tisné. (Carte)
On longe l’Escou. Nous touchons la D24, et traçons tout droit dans le rond-point de l’église. Nous arrivons à Goès, en banlieue d’Oloron.
Descente sur Oloron. Nous partons faire une reconnaissance à la gare SNCF, pour ne pas avoir de surprise d’itinéraire demain.
9h00, 11.80km, On s’est un peu planté en partant dans la zone industrielle, alors qu’il nous fallait rester sur le trottoir de gauche et prendre la deuxième rue. Erreur que nous ne referons pas.
Pas moyen de prendre de réservation vélos pour le retour. Donc ce sera 20€ pour le contrôleur dans le train.
Nous traversons le Gave d’Aspe par le pont  face du parc. On se casse les pattes pour remonter vers l’église et nous retrouvons le tracé. On a la bonne idée de suivre les balises, mais à l'envers, et de se taper une volée d’escalier qui nous ramènent à la rue d’en dessous, et donc de se retaper une grimpette pour retrouver la place de l’église, quartier Ste Croix et le GR dans le bon sens. Bon jardinage et perte de temps. Quelles truffes !!! Sur la place, Samouraï fait provision à l’épicerie (9h31).
… On pédale sur la D338 en arête entre les deux gaves. Après Plou le GR part dans le bois. Sous les frondaisons, le sentier est quelque peu boueux. Le Gr touche de nouveau la route et replonge dans l’ombre du bois. (Carte)
On longe ensuite un champ pour déboucher (9h50, 17km) au dessus de Soeix. On repart sur le goudron en 22x34. On prend le sentier qui passe au-dessus de Candaus. Samouraï plante ses chaussures, heureusement montantes, dans un bourbier. Si tous les sentiers sont du même acabit, on va y laisser la peau !!!
On remonte en face sur la route de crête. Vue sur les Pyrénées de plus en plus proches. Partie roulante ensuite où je me détends les gambettes sur la plaque.
(Carte) Eysus (10h15, 20.70km). Le tracé est modifié et ne passe plus par Capdepon.
Partie roulante sous le village. Puis on laisse l’option GR par Espalle en restant sur la D638 (10h27, 22.60km). On prend à droite au carrefour de St Christau et une méchante bosse à gauche, goudronnée au départ, et pédibus en montée et en descente sur la piste au-dessus de la Roseraie (10h40).
10h52, 26.40km on traverse le village de Lurbe –St Christau.
(Carte) On file vers une voie ferrée à l’ouest de Lasbarrères. Au pont d’Estouérits , (11h02, 28km) le chemin devient sentier encaladé de galets. On coupe un ruisseau. On en profite pour faire un peu de nettoyage de la machine.

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(Carte)
D238 sur la plaque jusqu’à Escot. On fait le plein d’eau et je change la batterie du GPS. Sortie sur la N134. On gamberge un peu et on court-circuite le passage du GR sur l’autre rive de l’Aspe. La boue … Pas glop !!!
Samouraï est un peu frit. On part devant sur la nationale en le laissant rouler à sa main.
On fait le crochet à Sarrance pour attendre Samouraï, refaire l’appoint d’eau, et visiter ce très beau village (11H47, 34.35km). (Carte)
On garde l’option route. Arrêt  casse-croûte dans un chemin creux sous la nationale. (Carte) Tout en mangeant, nous observons les évolutions de deux vautours devant la barre de Layens, en face Aulance et Agnès (12h02, 30.58km).
12h28, nous repartons en direction de Bedous (12h48, 41.83km). Il fait un soleil de plomb et nous grillons.  Plus question de GR, nous finirons cette étape par la route. On abandonne de nouveau Samouraï pour arriver au plus tôt à l’hôtel pour se préparer à l’ascension finale (par la route) du Col du Somport, sans bagagerie. (Carte)
Nous passons Accous (13h), nous pénétrons dans le défilé avec une vue vers la brèche du Somport (Carte). Après Cette-Eygun (13H32, 52km) (Carte) nous passons sous le fort de Pourtalet. Impressionnante forteresse qui contrôlait le passage dans ce défilé (Carte). Nous ne sommes plus très loin de l’arrivée.
Hôtel des Voyageurs à Urdos, 14h02, 59km (Carte). Je fonce récupérer les clefs de la carrée, monte déposer mon sac et mes sacoches, faire le plein de deux bidons. C’est le tour de Cartes. Nous sommes prêts quand Samouraï arrive.
La montée vers le Somport me sera pénible avec des douleurs sous la plante du pied gauche survenant après le lac du Peilhou. Chaussures manquant de rodage et encore trop serrées, chaleur s’évacuant mal sous un soleil de plomb, bonhomme pas au top de forme ??? (Carte)
Tout en montant nous repérons les traces du GR en contrebas. Les grands bouts droits de ce col n’autorisent pas un instant de répit, comme dans d’autres cols, où les virages favorisent repos ou relance. Et quel cagnard !!! La douleur disparaissant après un arrêt , je fini le col beaucoup mieux. Cartes se le fait « fingers … » (Carte)
Petite déception pour la vue sur l’Espagne. C’était plus beau dans mon imaginaire … Panoramique
Petite bière pour se refaire une santé.
Après avoir repris cinq cents mètres de route retour, je demande à Cartes en le regardant s’il ne lui manque rien sur le crâne. Dediouuuuu !!! Il a oublié son casque au bistrot. Et encore une couche de grimpette.
Dans la redescente on saute par-dessus le parapet à hauteur de la station de pompage et nous crapahutons une trentaine de mètres en faisant des boucles sur le talus, pour rejoindre le GR en contrebas.
Le sentier est génial à redescendre. Et nous poursuivrons sa descente en remontant (sic !) le bout de route jusqu’au-dessus de Chalet Cadier et c’est de nouveau le grand pied dans ce second tronçon plus roulant et ombragé. Un des ruisseaux traversés nous donnera l’occasion de nettoyer complètement le vélo en prévision du voyage retour et du probable démontage.
On débouche sous la voie de chemin de fer au-dessous de l’Auberge du Peilhou. Inutile de dire qu’en montée c’aurait été à 99% du pédibus.
Magnifique vue sur l’entrée du défilé avant le retour au bercail à 18h02.
On se met à table bien après qu’un car de joyeux octagénaires aient pris d’assaut la salle à manger dans une cacophonie de poulailler. On pourra au moins profiter d’un peu de calme vers la fin de notre repas.
On a mis notre lessive à sécher sur les lauses brûlantes du toit.

Encore une étape fatigante avec la montée du Somport, et pas très « vététesque », car beaucoup de goudron … mais le bonheur d'une bonne grillade de soleil.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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