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Mercredi 30 juin

3ème Étape

Mont Sion à Rumilly

61 km prévus (74,5 km réels)

 




L
e bon repas d'hier soir et les bières n'ont pas entamé notre récupération. Toujours un sommeil de plomb. J'avais cette fois le grand lit pour moi tout seul.
Cartes me rejoint en silence. Samouraï continue à scier des bûches.
On se met en tenue et nous descendons à la salle du petit-déjeuner. Égoïstement nous faisons main basse sur le morceau de pain restant. Une seule personne est attablée. Quelques instants après, quatre ou cinq personnes déboulent, bien marries de ne pouvoir tartiner que du pain de mie.
7h00 départ. (Carte). Le linge séchera sur le sac à dos.
Tout bizzare de se retrouver à deux.
On fait super attention à la traversée de route, où passe une intense circulation, malgré l'heure matinale. Les travailleurs qui vont au boulot ...
La piste démarre sur un court bout de plat. L'échauffement sera rapide. La chaleur est déjà là, le premier coup de cul aussi, et la première photo. Montée sur le plateau. On pique la mauvaise piste, au carrefour de la croix. Pas bien réveillé le GPS ???. Faut pourtant simplement suivre le GR !!!
7h23, deux km de rapide descente sur le haut de Charly.
7h38, nous remontons sur le vélo après avoir longé en poussette le bois de Raveret. On chemine ensuite tranquille à travers champs, pour redescendre vers la D23 que nous traversons sous le lieu-dit La Croix Biche. Piste en face pour remonter sur le plateau et basculer vers Chez Gresat (7h51, 7km). Nous continuons par une descente rapide qui nous amène à La Motte. (Carte) Traversée du village vers la droite jusqu'au carrefour. On oublie Vers à droite pour continuer sur la D123. Dès le virage passé on prend le chemin des Côtes, à droite, limite sur le 22/34. On prend en face à la patte d'oie de la cote 731, où nous retrouvons la coquille du Chemin de St Jacques, pour se hisser ensuite par un beau coup de cul passé à l'arraché, rejoindre la ligne de crête d'un petit bois (8h00, 8.6km).
Joli passage dans ce sous-bois, agrémenté de quelques bourbiers, qui se négocient sur le vélo au prix de belles figures d'équilibre. On débouche du bois pour une descente prudente sur une piste qui sera très casse-gueule les jours de pluie. A droite sur la petite route de campagne. Nous poursuivons tout droit en déroulant ... 8h16, 11km, danger route non déneigée ???
Au premier coude, nous filons tout droit dans une allée forestière roulante descendante, coupée de belles flaques.
8h23, on part à droite sur le virage d'une route (lieu-dit "Sur le Sion"), puis toujours en descente nous prenons à droite à travers champs, en rive droite du ruisseau de la Coquelière. On coupe la D7 et nous poursuivons la descente vers le pont de Feucoup ... et longue bosse pour rejoindre une route à la cote 527 qui nous mène, toujours en prise à Contamines-Sarzin (8h47, 17km).

(Carte) Peu après la sortie du village, on prend un court raidar qui se poursuit par un sentier qui plonge vers le pont de Barbannaz (8h57, 18km).
La trace part dans les gorges. On cherche vainement un passage. Une trace démarre après le pont sur la route, sous le pylône. Mais à l'idée de jouer les alpinistes avec un vélo, et à l'obligation de changer de rive, sans savoir où et comment (à gué, à la nage, sur une passerelle ???), nous décidons de remonter et de prendre la D127 en remontant jusqu'à la cote 464. Suit une descente express sur Musièges (9h27, 21km). Bonne pioche pour refaire le plein d'eau. On repart en descente vers le rond-point de la N508.
Tour gratuit du rond-point à l'entrée de Frangy, avant de prendre la bonne direction. Passé le cimetière nous obliquons à droite pour passer derrière les immeubles prendre le sentier du Pêcheur. Normal, on chemine au bord de la rivière. Traversée du grand pont et du passage sous la route nouvelle (balise coquille de Compostelle). On part sur la D310 à jouer sur le 22x30 pour monter à Champagne. On traverse le hameau et nous prenons la piste qui démarre devant une grande ferme (10h00, 27km) et file dans les champs vers une butte. Direction Tagny d'en Haut. Dans le hameau, le tracé nous fait couper par un court poussage en sous-bois puis champ, la boucle de route qui traverse le village (10h18).
Vannecy, nous continuons sur goudron dans la descente vers le ruisseau, pour remonter à Clennaz.
10h35, 30.50km, on file en face dans le chemin, dès qu'on coupe la D31. Le chemin se referme rapidement sur une trace quasi invisible qui longe les champs, puis un petit bois avant de sortir sur du bitume (10h52, 31km). Déchaussage obligatoire pour débourrer les chaussures pleine de chaume. (Carte)
Bon, maintenant que les petons sont nickels, ils vont pouvoir me propulser tout en haut de la bosse.
Nous passons devant Sornier, pour prendre à droite une belle piste blanche qui monte à Mont Sejon. Michel tracte avec toujours autant de puissance. Moi je remet le 22. Morbleu, je n'ai jamais, jamais autant utilisé le petit plateau. Pour sûr qu'il sera complètement usé à la fin de la rando.
11h08, 33km, après une zone de récupération sur le plateau de la Verniaz, nous coupons la D17, prenons le chemin qui part en face vers le bois de Vorcier. Faut pas mollir sur le 22. A l'ombrage du bois, c'est roulant, mais on s'éloigne de la trace en restant sur la piste. Il faut revenir un peu sur nos marques pour apercevoir, à peine visible la trace à suivre. Direction confirmée par le GPS : on chemine pile-poil sur le parcours. Très beau sentier.Nous passons au dessus de Clermont.
Coup de cul à la sortie du bois. Nous coupons la D57. Bout de descente (si, si) jusqu'à la Tuilière. Du bosselé facile à travers champs pour aller couper une petite route (11h3, 36km), et attaquer en face, à 5km/h la longue montée vers le sommet de la Montagne des Princes.

.../...


... suite


Faut s'accrocher au cintre au-dessus des Lovatières. Le "S" plus haut est trop raide = pédibus. On arrive dans un champ, au GPS de Michel, nous obliquons à gauche pour suivre un semblant de trace à niveau. On se dirige au-dessus des bouquets d'arbres au milieu bas de la prairie. Nous marchons façon dahuts. Nous butons sur un réseau de fils de fer de clôture. Pas moyen de trouver un passage vers le haut.
On jardine un bon moment avant de trouver le chemin qui se cache dans le bois.(Carte) Mon PDA/GPS n'arrive pas à faire le fix. Dommage, car il affiche les cartes IGN, plus précises que les Garmin. Nous sommes passés au-dessus de cet alignement de bosquets, alors que nous aurions dû passer plus bas, en suivant un axe entre ces bosquets et le bas de la prairie, pour piquer en face sur la lisière du bois qui nous fait face. Pas facile à expliquer. La géolocalisation des photos aide beaucoup à la compréhension de ce jardinage.
12h25, une fois passé la barrière, nous nous arrêtons casser la dalle, au départ de la piste, avec une belle vue sur la plaine.
13h00, nous repartons plein pot dans la descente. Gros freinage et virage à angle droit après une bastide. La piste se perd dans un champ dans une trace improbable et réapparaît à l'orée du bois. Superbe et technique descente vers le rocher des Princes. On quitte la direction du rocher pour plonger à gauche avec le Fier en fond de vallon. Quand c'est top, on oublie de regarder le GPS. à l'attaque d'un nouveau portage de ouf vers le Belvédère, je jette l'éponge. Mon GPS se décide enfin à faire le fix. De toute évidence on est trop descendu. On a loupé un départ de sentier. Trois cents mètres à remonter. Pas glop !!! Le départ du sentier se fait prudemment à pieds. On ne fera pas beaucoup de vélo dans cette descente, ravinée, éboulée, écroulée, ruinée, ravagée ...
13h47, 43km, après trois-quart d'heure de descente, on débouche quand même sur le vélo sur une portion goudronnée qui nous amène sur la D14. Nous partons à droite vers un bar-restaurant. L'envie de boire un café nous tenaille. Mais faut raison garder. Avec nos bêtises accumulées nous n'avons pas le temps de traîner.
Nous repartons donc vers St André pour passer le pont qui enjambe le Fier. Direction Le Couer. Zut, on a pensé au café, et nous avons omis de faire le plein d'eau. C'est qu'il fait bougrement chaud ...29° !!!
14h00, 45km, Le Couer. Nous sollicitons une dame qui ramassai son linge dans son jardin. Bidons pleins, nous attaquons tout à gauche une longue rampe qui nous amènera jusqu'au coude de la D231, au lieu-dit "la Châtaigneraie".
14h40, Hauteret. Nous complétons de nouveau chez l'habitant, notre besoin en eau. Mieux vaut prévoir large. Un replat et un bout des descente vers La Bâtie nous accordent un peu de répit. (Carte)
La Châtelaine, ça remonte et ... tout à gauche. Encore un poussage pour prendre à gauche à la cote 590, et entrer dans le bois, vers Champ Bertin.
15h21, 50km. On arrive au coude de la D231. L'orage menace derrière nous. Faudrait pas traîner. On oublie le tracé qui part à droite et qui nous monterait en ligne de crête. Vu les courbes de niveaux, coupées droit dedans, nous jouons la prudence et la facilité (sic) en continuant sur la route. Faut quand même s'élever jusqu'à 981m. Pénible montée où je marche plusieurs fois à coté du vélo pour me relaxer la plante des pieds. Cartes est toujours fringant tout devant.
15h46, on arrive à hauteur de la piste à droite, qui pourrait nous ramener sur le tracé. On continue sur la route. Le ciel est de plus en plus menaçant. (Carte)
16h18, 56.6km, le tracé qui devait en face, partir dans le virage à droite, est encombré de branchages et de fil de clôture. Visiblement on ne veut plus que nous empruntions cette piste. Nous redescendrons donc de 500m pour prendre un sentier balisé GR, aperçu pendant la montée. Visible sur la carte du PDA, il permet de retrouver la trace sous Clergeon. Le GR est roulant jusqu'à une clairière. Avec l'aide du GPS on prend la bonne direction, malgré une balise pas très bien placée. Il ne faut pas continuer dans le fond de la clairière, mais passer juste sur le haut du vallon qui démarre à l'entrée de la clairière. A pieds.
16h31, 58km. Le sentier se dilue peu à peu dans la verdure.
(petit film dans une portion du sentier)
On débouche sur un carrefour de sentier. On file dans la descente. Mais ça me turlupine et je m'arrête pour relancer mon GPS pour voir si nous collons à la trace. Que nenni ! Faut remonter ... à la poussette, pour un peu changer !
Bon, on repart, à pinces dans le sentier Gallet. Un très beau monotrace, coupé de quelques passages à pinces par sécurité. 17h10, 60km. On débouche sur le virage d'une piste, direction Pringy. En sortie de village la trace dans la prairie n'est pas très nette. Nous préférons remonter jusqu'à la route pour poursuivre la descente jusqu'à la D16. Arrivés au carrefour, nous partons en remontée à droite, direction Ligny (100m de bosse), puis Massingy que nous atteignons à 18h. Nous prenons enfin la descente finale sur Rumilly. Déjà dans ma tête, pour demain, nous ne ferons pas ce parcours pour revenir au carrefour de la D15.
Il nous faut sortir de la ville vers le sud, sur la D910, chercher le rond-point face à Martenex.
19h, 74km, nous arrivons à l'hôtel, proche le rond-point. Lessive et étandage (égouttage) sur le grillage d'enceinte, sous les derniers rayons d'un soleil couchant.
Je pense à Samouraï qui m'aurait encore agoni si, à force de persuation, je l'avais embarqué dans cette troisième galère.

Belle étape, difficile. De beaux sentiers, des bosses qui peuvent se faire à vélo. Enfin, une étape de VTT.

74.5km, 8h06 de pédalage. Moyenne de pédalage : 9,19 km/h.
11h33 au total. Moyenne du parcours : 6,49 km/h.