(carte)

3h30, réveil. Vérif de l'éclairage. Nous descendons chercher les vélos, les chaussures à la main pour ne pas réveiller toute la carrée. J'ouvre la porte d'entrée ... Scrogneugneu !!! Il tombe des hallebardes. Que fait-on? Pas question de s'attarder. Nous passons les ponchos.
3h41, nous démarrons ... et la pluie cesse après 200m de roulage. Par précaution nous continuons à rouler sous poncho, mais à hauteur du dernier éclairage de la dernière maison après la scierie, nous les roulons sous la capuche du sac à dos.
19°, on est très bien en court, sans sous-maillot. Descente de la dernière bosse de notre arrivée d'hier. Nous quittons la route par la gauche pour un chemin qui va en rive du Guiers, vers l'usine électrique. Traversée du torrent sur une passerelle métallique. Je passe en premier et retourne le vélo pour éclairer le paletage, puis les marches de sortie. Michel repasse devant et il se guide dans le faisceau de la lampe. Le passage vers Champ de la Dame est barré. Par la gauche, il y a trace et balisage de GR. Nous le prenons, il oblique à droite et commence à monter dans les rochers. D'après son orientation il file vers la route en surplomb. (voir carte, le surlignage GR à la cote 670, en bout de Champ de la Dame).
Avant d'être obligé de sortir les grappins pour continuer la progression, nous décidons de rebrousser sentier et de rejoindre "normalement" cette départementale inaccessible.
4h24, nous retrouvons avec soulagement la passerelle. Retour à St Pierre d'Entremont. Une quarantaine de minutes de perdues et un paquet d'énergie gaspillée.
On roule maintenant facile sur la D620c. Pas un chat. 4h40, traversée du tunnel du Petit Frou. La route descend maintenant jusqu'au carrefour avec la D102a. A partir de là, fini la facilité. On passe de la plaque au 22 dents.
La route humide de l'orage passé, brille avec le jour naissant.
5h33, 13km, Nous sommes à Eglise de La Ruchère. Nous continuons la montée. 5h50, nous atteignons La Ruchère. Jour levé maintenant, je démonte mon bidouillage de support d'éclairage (tenue en direction et profondeur du faisceau lumineux impeccable). La pente s'adouci un peu, nous dépassons Les Chartreux , puis la scierie (6h14). Photos du versant opposé.
Nous passons devant le gîte d'étape et poursuivons sur la route forestière en direction du parking du col de la Sarriette. Pause pour un grignotage de barre énergétique.
7h17, sitôt passé le parking et la prise de piste à gauche, nous passons en mode piétons. (carte)
7h44, 20.50km, nous arrivons dans une clairière, altitude 1377, (triangle blanc sur la carte). Un sentier bien marqué part à gauche dans le vallon avec une sortie droit dans la pente. Pas glop! Un autre vers la droite bien tortueux, pentu et tapissé de fougères. Nous continuons sur le central.
7h52, 21km, nous débouchons au sommet d'une prairie. Col d'Arpison ? Que nenni ! Nous devons descendre dans la dépression sous les ruines d'Habert d'Arpison, 1418m d'altitude (770m de dénivelé).
8h01, nous sommes devant la balise plantée au milieu de l'estive. Nous devons repartir à gauche. Sur le vélo pour quelques coups de pédales, et re-belote "pédibus". Chaussures mouillées par les herbes, nous obliquons sur la droite sur un sentier maintenant barré de racines et de pierraille. Nous voilà enfin au col d'Arpison.
8h06, 21.57km, 6.55km/h de moyenne !!! La descente sur la Grande Chartreuse nous permettra de récupérer.


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Notre trace devrait faire des zig-zags dans la prairie, après un tronçon de sentier, en fait nous crapahutons en serrant les freins en buttant sur les racines d'un improbable sentier à vaches, jusqu'à atteindre la piste.
Descente très prudente dans de la pierraille humide. 500m de chemin glaiseux séparent la sortie de la forêt, du bâtiment. Pneus chargés, 8h30, nous sommes à la ferme d'Habert de Billon. Passé le chemin du Pavé (glissant), la descente sur l'abbaye est une formalité sur une large et rapide piste.
9h07, 26km, nous pausons sur le haut de l'Abbaye.
Photos sous tous les angles de ces multiples bâtiments, adossés, emboités les uns aux autres. Croyant ou pas, on en reste baba devant tant de complexité. L'édifice étant bâti au pied de la barre rocheuse, la pente des toitures, tout nous laisse à penser que l'hiver doit être rude en ces lieux. Je n'ose imaginer la froidure des cellules monacales !!!
Mais il faut continuer. Nous zappons la trace qui contourne l'abbaye pour filer vers la vallée. Au carrefour nous remontons la D520b qui borde le Guiers Mort. Arrivés à La Diat, nous laissons tomber le parcours, pour aller sur Grenoble le plus rapidement et "facilement" possible en montant le col de Porte. (carte)
Dommage de zapper cette portion qui paraissait assez intéressante, mais nous avions notre compte de montée à la poussette. Nous voilà donc partis sur la D512 à finir d'affûter les dents du 22. Dans l'ascension, nous nous arrêtons à un abreuvoir pour laver nos vélos en prévision du transport en compartiment à vélos de la SNCF. (carte)
11h23, 39km, enfin le point de bascule du col de Porte. A la vue des pourcentages que nous descendons, ce coté ci doit être diablement costaud.
11h35, 43.75km. Le Sappey, on fait un stop pour bâcher, avant de reprendre la route. (carte)
12h16, 57.70km, Grenoble Gare. (carte) Un train est annoncé au départ à 12H30. On va voir au guichet si on peut encore le prendre. Bingo! Nous serons à Marseille en milieu d'après-midi, sardinés jusqu'à Lyon et marinés jusqu'à Phocée dans le Corail sans clim. Beau boulot de la SeuNeuCeuFeu ...

 

Hormis la "cagade" du départ, rouler de nuit quand il fait chaud, c'est génial.
Une étape … facile, car largement bitumeuse, volontairement raccourcie en s'écartant de la trace, pour une fin de GTA ... en queue de poisson, la difficulté des poussages ayant eu raison de notre volonté.
Quand la tête ne suit plus ...
On pense à Samouraï.
57.70km, 6h de pédalage, 9.53km/h de moyenne.
8h24 de temps de parcours, 6.75km/h de moyenne réelle.

 

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