La Grande Traversée du Massif-Central en VTT -GTMC-
10ème Etape
Samedi 11 juin
Le Caylar (34520) à St Guilhem-le-Désert (34150)
8h45 à 16h00 – 62km (46km prévus)
8h45.
Pour ne pas se
perdre dès le départ sur de mauvais choix de pistes, nous choisissons la
facilité en rejoignant Le Cros par la route. Le goudron terminé, jolie
grimpette sous St Michel. On ne tente pas le passage par le sentier direct.
La traversée du Larzac vers
la bergerie de La Vernède et jusqu’à St Pierre-de-la-Fage est de nouveau un pur
bonheur de solitude et de paysage aride. Sortie de St Jean-de-la-Fage, la
montée jusqu’au Pas de Cabane est difficile, mais à l’ombre. Suite de superbes
sentiers jusqu’au franchissement de la D9. Michel me suggère d’éviter le
passage par le sentier et de rester sur la route pour monter jusqu’à Ste
Baudille …
Passé le relais, nous nous
arrêtons au bord de la piste, peu après le
surplomb de falaise qui dégage un superbe panorama. A l’abri, le mont
contourné, razzia sur le pâté et le roquefort avec le pain acheté au Caylar ce
matin.
Bonjour ! Deux
vététistes s’arrêtent à notre hauteur. On leur explique où nous allons et ils
nous suggèrent d’éviter le passage par-dessus Les Lavagnes, et de continuer sur
la route pour prendre plus bas l’itinéraire équestre plus facile. Michel penche
pour cette solution. On fera comme ça.
Le
sentier nous descendra jusqu’à la D122, face aux Lavagnes. Nous prenons la
route et entamons la descente.
Rien ne ressemble plus à
un virage qu’un autre virage et un départ de piste à droite d’un autre départ
de piste à droite. Des traces de sabots de chevaux valident le choix de cette
piste équestre. Nous faisons le tour d’un premier mamelon, d’un second, puis la
piste descend dans le fond du vallon et se transforme en sentier.
C’est là où une meilleure
connaissance de l’utilisation du GPS aurait pu nous confirmer notre erreur. En
comparant la trace sur l’écran et la trace sur la carte. Mais comme
nous sommes plus enclins, sûrs de déboucher sur un chemin ou un carré de
vignes, à continuer vers la descente,
que de se taper toute la remontée, nous continuons.
L’orage menaçant, le fond
d’un vallon qui devient petit à petit fond de torrent asséché ne me rassure pas
vraiment. Seule certitude le passage doit être assez régulièrement emprunté par
des chasseurs. Nous quittons enfin le fond de ruisseau pour retrouver un
sentier en bordure puis une vieille piste. Le fond du vallon s’élargit enfin et
nous débouchons, soulagés sur une piste récente.
Comme nous partons à
gauche pour aller en direction de la maison forestière de St Jean-de-Fos,
Michel aperçoit à l’opposé, au sommet d’une bosse la silhouette de deux
marcheurs. Demi-tour et à donf pour revenir sur eux. Ouf ! Ils sont restés
sur la piste … Ils nous conseillent de finir par la route car par le GR74, ça
risque d’être long.
Michel est frit, et moi,
moins motivé. Banco pour la route. Nous retrouvons la D122 pour La Meillade,
Montpeyroux. St Jean-de-Fos, nous entrons dans le village pour faire le plein d’eau
sur la place centrale. En repartant, nous passons devant une quincaillerie et
comme un seul homme on s’arrête pour aller y acheter … le rouleau d’adhésif
nécessaire à l’empaquetage des vélos.
Mince, c’est fermé … Mais
une dame se penche à la fenêtre au dessus de la porte. C’est la patronne et
elle descend volontiers nous vendre le précieux rouleau. Merci le hasard !
St Jean-de-Fos passé, nous
laissons à droite le Pont du Diable et remontons le
long de l’Hérault vers St
Guilhem. On trouve facilement le gîte de Font du Portal. Très tranquille.
16h00.
Visite de la ville. Nous
discuterons de notre mésaventure avec le proprio du gîte, qui nous confirme que
le passage au dessus des Lavagnes n’est pas difficile, avec une arrivée sur
l’arrière de St Guilhem fantastique. Dommage, raté. Mais maintenant, on sait.
Réservation du dîner au
restau surplombant l’Hérault. Arrivée bruyante d’un groupe de supporters de La
Paillade. Ambiance …
Etape qui aurait pu être facile sans notre erreur … car le stress, c’est tuant !