Chemin de Stevenson

Chemin de Stevenson en VTT.
3ème Etape
Dimanche 3 juin

 

Chasseradès (48250) à Mijavols (48400)

63km

 

Les timides apparitions du soleil hier en soirée ont fait place à des promesses de beau temps. On a pu négocier le petit-dèj à 7h30.

Départ 8h00. Typique tunnel pare congères sur la voie ferrée, au dessus de Mirandol et superbe pont.
8h15, 2.12km, on se lève des pelures et les sur-chaussures à l’attaque du sentier « pédibus » à la sortie du village. 400m de pierres glissantes.
8h24 on retrouve une piste roulante qui nous mène jusqu’à L’Estampe (8h37, 4.11km).
A la sortie du village, champs d’épeautre et nous continuons en montée sur la route. On évite la trace face aux courbes de niveaux. Belle vue sur Mirandol.
A 9h13, 8.73, 1413m alt, 500m avant le grand coude à D de la route, une signalétique nous indique Les Alpiers Chemin de Stevenson. Pas sur la trace prévue, mais on tente. Whouaou !!! Pas de regrets. Belle descente vers Les ruines de Serreméjan, remontée au col entre les monts Chalsadés et Frachassou, redégringolade sur un sentier au dessus du Lot naissant, gadoue et traversée du Lot à gué sur la piste qui fait suite.
On remonte un poil et on redescend vers le village des Alpiers (10h17, 17.67km). Filoche vers le Bleymard au dessous. Déhanchés dans un sentier très technique pour déboucher sur la route à l’entrée du village (10h29, 20km). Passage devant une supérette ouverte (par crainte de trouver portes closes, on a préféré se faire préparer le casse-croûte de midi).
Enfin la chaleur, dépoilade maxi avant d’attaquer la remonter vers la station de ski : lifa au corps, maillot m/c et basta !
Beau passage grimpette et gadoue juste avant un replat en fin de piste (10h54, 22km).

Partie suivante roulante  jusqu’au col Santel, et devant nous « dré dans le pentu ». On va pouvoir tirer des bords à l’ombre du feuillage. Nous dépassons en pédalant des caravansérails d’ânes, on a sa fierté, mais quelques passages nous intiment de mettre pied à terre pour économiser de précieux watts, passage du mont Finiels oblige.
11h21, 24.73km nous sommes au sommet. À droite un parterre de pensées ; face à nous, la station de ski et le mont Finiels. Depuis Le Bleymard j’ai coupé le GPS par économie de batterie.
11h31, 25.81km nous v’là à la station de ski. En 2005, lors de la GTMC, on avait ravitaillé en eau aux sanitaires. Cette fois le local est fermé.
Un petit bout de route et on s’enquille l’herbeuse piste de ski. On oblique à gauche pour un sentier marqué de hautes pierres plantées, puis nous revenons sur la piste herbeuse. Nous dépassons (à la pédale) de nombreux marcheurs, quasi tous étrangers. Le vent nous pousse, nous laissons la trace qui part à droite vers le sommet de Finiels et filons tout droit. Mais dès le sommet passé (12h14, 28.40km) nous nous abritons et passons les vestes. Nous consultons la carte et le GPS et l’examen confirme mon choix de contournement du GR par la piste qui part à gauche vers Font de Sènebébios (validée à la vue de l’éboulis qui marquera au-dessous, sur la piste, la sortie du GR ).
Dans la piste qui descend vers le village de Finiels on vise au loin deux marcheurs que l’on rattrape rapidement. Un couple d’anglais, et nous filons dans un chaos de rochers. Mais stop !!! J’ai le sentiment que l’on se fourvoie. Juste … La visée de ces deux marcheurs nous a fait louper la bonne direction. Et tournée de bière pour Bonfils.
13h05, 39km, fin de la couillonnade (5km A/R) et descente sur Finiels tout proche. On passe le village et dès le début du sentier, on s’arrête pour manger rapidos car de gros nuages d’orage se pointent. (13h20, 42.37km).

 

.../...

.../... suite

La descente reprend sur ce sentier difficile pour cause d’équilibre précaire avec notre barda. La traversée du Rieumalet (14h14, 43.78km) se fera pieds-nus, aucun passage au sec, gué trop profond pour passer sur le vélo. L’eau est fraîche mais finalement c’est très tonique. Sur l’autre rive, séchage avec le maillot. Surprise, Michel R. en retournant se rincer les petons aperçoit sur le bord de l’eau une cale de chaussure. La sienne, par chance une des deux vis est restée sur la cale. Mais Michel R. avait tout prévu : cales et vis de secours. A prévoir sur la liste du matériel.
Un second gué est franchi à pinces sur un passage piétons, et fin du beau sentier ombragé. Route descente.
Finalement la course du temps nous fait sauter l’arrêt café à Pont de Montvert (14h32, 46.88km) mais pas le ravitaillement en eau à coté de l’office du tourisme. La remontée du col se fera sur la D20, le GR, trop pentu, est impraticable pour les vélos. Nous étions montés par l’Hermet lors de GTMC.
Au km 50.40, 14h58 nous quittons la route après le pont et prenons pleine gauche une belle piste bétonné sur le 22/30.
Le ciel s’est dégagé. Fin du bon bout de béton, ça se radouci un peu. Champ Long des Bouges, alt 1089m, 51km, on prend la piste qui nous fait face, 800m sur le 22/34, limite rupture.
15h39, 53.80km, nous croyons en avoir fini, mais non, piste à droite vers l’arête.
15h50, 54.85km on débouche sur l’arête (cote 1398) après 80m de poussage.
16h06, 55.89km, nous passons le signal du Bouges. Point de vue panoramique et nous entamons la descente vers Mijavols. À un carrefour un panneau nous indique Mijavols sur la gauche. On s’en tient à notre trace et nous continuons sur l’arête. De nombreux passages se font à pied, mais c’est superbe. Débouché au col du Sapet à 16h47, 60km. A gauche large piste descendant à Mijavols. ( 17h00, 62.45km).
On tombe pil-poil sur le gîte, un vrai gîte rural.
Un mot sur la table nous indique la marche à suivre pour la soirée. Superbe chambrée. Urgence lessive et douche. La brise du soir sèchera tout ça rapidement.
Repas à la maison du village. Mais pas de pâtes pour se refaire les réserves. Du pain, du pain …

Etape très, très difficile par la pente des dénivelés.
60km (sans l’erreur), 9h10 au total.

 

 

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