Quel bilan sur cette randonnée ?

On a vu des villages et des paysages superbes, du vert à rendre jaloux un british. Un terrain qui n'était pas du tout l'apocalypse annoncée. Un temps somme toute très largement beau et favorable à la pratique du VTT.
Même les journées qui paraissaient "galère" sont devenues des souvenirs impérissables.

Bémol cependant coté tracé qui est constitué à 95 % de pistes "nickel". Un peu plus de sentiers aurait relevé le plat. De fait, pas besoin de pneus pour terrain gras ou pour la caillasse. Choisir du roulant.
Hébergements et restauration sont d'un bon à très bon rapport qualité/prix, notamment pour les gîtes.

Quelques améliorations à apporter concernant l'équipement du vététiste. Préparer pour l'appareil photo un système fiable d'accrochage/décrochage rapide. Idem pour le dictaphone (sauf appareil placé dans la sacoche de cintre, muni d'une commande de mise en route et arrêt sur un micro filaire).
Du coté des chaussures, pour ma part, sur des randonnées où la fenêtre météo donnera dans le variable frais à pluvieux, pour les journées chaudes et le soir, je vais rechercher des chaussures de VTT qui aient un aspect jogging bien aérées et pour les journées pluvieuses, une autre paire à tige haute, étanches.
Ce choix, me dispensant ainsi de l'emport de mocassins pour déambuler en fin de journée, mais surtout de sur-chaussures étanches à l'usage assez contraignant.
Le poids roulant sera un peu majoré par les chaussures étanches, mais la marche et le pédalage sous la pluie deviendront très confortable (Chaussures étanches Shimano SH-MT90 SPD testées et validées par Samouraï depuis 3 randos).

Concernant les gants, une paire étanche mais chaude apporterait un plus en confort. Bien qu'avec les ponchos XL et leur manches longues prises avec le grip du cintre on pouvait garder les gants plus ou moins au sec.

J'ai eu quelques soucis inhabituels de coupure du PDA/GPS, que je n'avais pas rencontré jusqu'alors. Je mets cela sur le compte de vibrations insufisamments amorties et dissipées depuis l'utilisation d'une coque de protection rigide coiffant l'étui de mousse néoprène, alors qu'auparavant le maintient se faisait par des rubans élastiques et du velcro. Refaire des tests en modifiant la coque ou revenir à l'ancien système.

Un entraînement de fond sera suffisant pour se lancer dans l'aventure.
La visite des châteaux et le basculement sur d'autres vallées impose de bons dénivelés. Mais on a le temps de gérer le coup de pédale, et la fatigue vient beaucoup plus lentement que sur d'autres parcours à courtes et raides bosses qui imposent d'usants changements de rythme. Le terrain roulant facilite aussi la pédalée.

Cette rando, pour ceux qui sont allergique au transport d'un sac à dos, pourrait se faire en tractant une remorque monoroue ( http://www.aevon.eu/)

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