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06h30 … Ciel bas et gris, 16°.
J’attends que Michel « cartes » (nous dormons dans la même chambre) se réveille, en relevant, sans bruit, sur mon carnet, le numéro des photos et le lieu de prise de vue de la veille, avant que tout s’emmêle  dans ma mémoire avec celles à venir.
Sous maillot Lifa à manches courtes , maillot m/c plus maillot ½ saison manches longues. On équipe les vélos dans la cour de l’hôtel. Nous partons par la gauche vers le pont qui enjambe un des bras de la Lauter que nous suivons par la gauche pour gagner le centre ville.
08h20, achat du ravito de midi à la petite épicerie de la rue principale.
"Cartes" en profite pour retirer de l’argent au distributeur tout proche.
08h33, nous remontons la rue du marché aux poissons pour virer à droite après la monumentale Mairie, pour suivre le canal, jusqu’aux vannes qui répartissent l’eau sur les deux bras de la Lauter. (carte)
Nous traversons la D334 pour continuer en face, le long de la rivière, passer devant un bel hôtel, pour partir à gauche (8h45) sur la route retrouvée en direction de Weiler. Ça monte gentillet, et bien sûr, manque d’habitude, on oublie la piste cyclable qui longe à gauche … 8h58, nous quittons, peu après Weiler, la route qui file vers la frontière Allemande, pour franchir un pont à gauche (cimetière militaire sur la droite) et rouler sur une piste forestière goudronnée.
Premier contact avec la forêt vosgienne. Arbres de hauteur vertigineuse, comparé à nos pins sylvestres…
Rapidement, bien que nous roulions pianissimo, nous abordons (7km) sur le 32/26-23 une piste bien damée, puis à droite (9.40km, 9h19) une piste par endroits bien sablonneuse et labourée qui nous oblige à tomber sur le petit plateau. Le final s’annonce beaucoup plus facile (9h26) et nous débouchons sur la D3 venant du Col du Pigeonnier, face au cimetière de Climbach. (carte)
A droite, puis à droite encore au carrefour suivant … Nous passons devant la maison forestière de Boesch et descendons à fond vers Petit-Wingen. (14.40km, 9h56)
Au carrefour pour le Col du Litschhof, nous décidons d’aller voir le Four à Chaux de la ligne Maginot à Lembach.
Belle bosse avant de redescendre sur Wingen (10h), re-bosse et re-descente rapide sur la D503 pour Lembach.
Traversée de la ville tout droit … Suivre les panneaux (D65). Comme je le pressentais, de l’extérieur … rien à voir. Pas le temps de faire la visite. Notez : 13° à l’intérieur. (10h30)
Remontée en douceur (32/30) vers Wingen. Samouraï n’a pas manqué de s’approvisionner en pâtisserie à la sortie de Lembach …
Nous traversons Petit-Wingen et continuons pour quelques coups de pédales sur une belle petite route qui serpente au fond de la vallée. On prend sur la droite, dans un coude, un joli petit sentier qui longe la route et le petit ruisseau de Heimbach, pour revenir sur la route peu après et continuer la montée facile vers le col du Litschhof.(carte)
Juste après la bascule sur l’autre versant, nous apercevons sur le ballon de droite le château de Hohenbourg. Sacrément perché le bougre !!!

Dans la lancée de la descente, nous prenons la piste qui démarre en face dans le coude du virage de la route, pour enquiller, tout à gauche, les zigs et les zags de la pente.

.../...

 

 

... suite

Une esplanade nous donne un beau point de vue sur la vallée de Gimbelhof et le château de Fleckenstein.
Après l’esplanade nous avons le choix : soit prendre la montée pédestre, soit aller chercher le sentier de l’arête sommitale qui nous amènera au château par l’arrière.
On n’est pas des « tafioles », donc on passe par l’arête, avec quand même un passage en poussette. Visite des ruines du Hoenbourg, puis casse-croûte sur la plateforme du Loewenstein.
Dans la redescente, confiants sur notre orientation, GPS coupé, nous loupons la balise TMV apercue en montant et filons à l’opposé, vers la maison forestière du Litschhof. On se recale au GPS, et faut bien se rendre à l’évidence, il faut remonter vers le col éponyme par la piste forestière … Pas glop !!! et pour rejoindre la balise, reprendre le bas de la piste vers le Hoenbourg … re-pas glop !!!
Consolation, on bascule dans un sympa passage en sous-bois sur une piste sablonneuse, roulante. Pour cette première partie d’étape le terrain n’est pas collant. C’était une grosse crainte. Nous verrons par la suite que nous ne rencontrerons jamais de passages glaiseux. Ce qui n’est pas souvent le cas chez nous, après une ondée.
Le ciel s’éclairci de plus en plus. Une dernière bosse avant de basculer vers l’Hôtel de Gimbelhof. Courte piste prise à droite pour rejoindre en descente la route qui remonte vers la maison forestière du Fleckenstein. Passage par la barrière du centre touristique, et tout à gauche pour grimper les 100 mètres qui nous amènent au pied du vaisseau de pierre.
Reprise du tracé en descente, passages techniques, on débouche sur une route, nous prenons à droite pour pointer vers une piste, et une montée rude et interminable jusqu’à l’abri proche la borne tribanale et Notre Dame de Zeppelinbuch, en territoire germanique.
On souffle un peu avant de reprendre la piste de gauche qui file en montant doucement vers le Rocher des Bohémiens. (carte)
On entrevoit la vallée d’Obersteinbach … Un petit bout de route vers la droite et dans le coude au bas de la descente, on prend un sentier en sous-bois qui débouche sur une pâture et la petite route nous descend sur le village d’Obersteinbach.
Au stop, le gîte est à 200m sur la droite. 15h30.
Bières salvatrices, douche réparatrice, lessive dans le pré.
L’heure de départ de demain sera fonction de la célérité du boulanger qui livre à domicile. 8h30, ce serait très bien.
Repas réservé par notre hôte au restaurant Au Cheval Blanc de Niedersteinbach, rejoint facilement en vélo (encore !!!).
Le mercredi, les restos d’Obersteinbach sont tous fermés.
Sac à viande et dodo. 22h00.

 

Etape facile

59km, 4h39 de pédalage, moyenne générale :12.62 km/h, temps total : 7h10,

 

 

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