TMV - Traversée du Massif des Vosges

 

Mercredi 18 juin
8ème Etape: LE GASCHNEY - THANN et retour " maison !!!"

59km prévus

 



5h20, le jour me réveille. Je jette un coup d’œil à la fenêtre pour voir ce que le temps nous réserve aujourd’hui. Le temps de prendre l’appareil photo, et je loupe en partie le lever du soleil.
Belle journée en perspective.
8h, 13°, grand soleil, le bardat est prêt, nous regardons un chamois traverser le pré sous l’hôtel, en lisière de forêt.
La descente du sentier nous permet de réveiller les gambettes bien malmenées par la pluie et les 8° d’hier. On partira quand même avec les jambières et le coupe-vent par-dessus la veste ½ saison, puisque nous devons descendre sur Mittlach.
8h18, nous récupérons nos vélos dans le garage. (carte)
8h27, départ sur la D310, que nous quittons rapidement pour plonger dans une piste à droite. Un bon mur nous réveille vraiment, puis une longue remontée sur le 22 pour contourner la bosse de Sillackerkopf (vue sur la station du Schnepfenriedkopf) et atteindre la cote 991, avant de dévaler par un sentier assez chaotique sur le lac de Schiessrothried (8h52, 3.8km).
à hauteur de Riedwald, encore une belle vue sur le Schnep …. 9h, 5km.
Au kilomètre 6, nous prenons une piste herbeuse, rapide, où il faut rester très concentré sur sa trajectoire.
Kilomètre 7, je m’aperçois que la sacoche du dérailleur de secours, attachée sous le pneu de secours sur le porte-bagage s’est fait la malle !!! Arrêt d’urgence. Pas question de continuer … Prêt à refaire tout le parcours pour le retrouver. Je confie la garde de mon sac à dos aux copains et je remonte la piste avec un regard périscopique. Ouf!, passé le premier coude à droite, je vois la sacoche au beau milieu du chemin. Très en colère, je peste contre ma bêtise qui occasionne un fâcheux contretemps au groupe. Faudra voir à modifier l’harnachement sur le porte-bagage … M’enfin, j’ai du bol !!!
9h35, 11.5km, Mittlach. On se dépoile à la sortie du village, avant d’attaquer la route forestière qui remonte la vallée du Langenwasen. (carte)
10h13, 16.4km, nous longeons le camping et tournons à gauche pour prendre la piste et commencer la longue montée qui nous raccordera à la D27 au col du Platzerwaesel.
Cote 771, 10h26, 18.5km, on arrive à une fourche face au chemin Millet, par où nous serions arrivés si nous avions pris l’itinéraire du Cimetière National. Nous continuons sur la droite, et maintenant le 22x26/30 n’est pas de reste. Heureusement il fait chaud, 14°. D’accord ce n’est pas la canicule, mais sans la pluie, avec les rayons du soleil qui joue entre les têtes d’orage, ça fait une sacrée différence avec la galère d’hier. Rien qu’à penser à faire cette montée avec les ponchos j’en ai les sueurs.
Cote 954, dans le zig sous Finsterwand, 10h48, 20.6km.
11h, 21.4km, passage pédibus dans le zag qui suit. Avec Samouraï on joue l’économie. On remonte en selle après la fourche de raccord d’une piste venant du haut par la gauche. (Vue par trois-quarts arrière sur le cirque d’alimentation du lac de Schiessrothried)

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... suite

11h21, 23km, on débouche au col sur la D27 que nous prenons vers la droite. Replat de courte durée … et on repart dans le dur. On ne prend pas les pistes et sentiers qui longent la route par le dessous (ferme Uff Rain). Je n’ai pas vérifié avant le départ si j’avais la « route » pour faire cette trace, et nous n’osons pas nous y aventurer sans l’aide du GPS. Enfin … C’est une bonne excuse pour y échapper.
Nous restons donc sur la route jusqu’au départ de piste à gauche, cote 1248, direction Col d’Oberlauchen, 11h41, 25.6km. Soit 1248 – 529= 719m de positif avalés depuis Mittlach. (carte)
Suit une superbe descente en sous-bois jusqu’au débouché sur la Ferme Auberge Steinlebach, 12h21, 29.4km. Le Markstein, c’est en face. (carte)
La température, montée à 17° dans l’ascension, est retombée à 13° avec l’arrivée des nuages. Une sensation de fraîcheur s’insinue désagréablement. On file devant la ferme sur la sente en prairie qui fait face. Après le coude on traverse les pistes sous les télésièges.
12h39, 31km, arrêt casse-dalle, sous Le Markstein, devant le chalet du ski club Vosgien. Quelques gouttes tapent sur le coupe-vent. On va manger vite fait. L’option montée au Grand Ballon, maintenant sous une cape de nuages, passe à la trappe. Nous descendrons direct sur Geishouse.
13h, nous repartons, toujours quelques gouttes qui nous accompagnent. Court coup de cul, traversée de la D431, nous piquons derrière pour passer sous la ferme auberge et descendre plein pot sur une piste à flanc de pente à 45°, dans une forêt aux troncs serrés comme un fagot de sarments.
34.8km, à gauche 180°, un abri nous surplombe (cote 993), le 22x34 est de nouveau au couvert. Dur, dur, avec les muscles refroidis. Nous passons la boucle de chemin sous le Hundskopf (13h34, 36.1km). Il nous faut atteindre le carrefour cote 1044, où nous ferons vraiment le choix Grand Ballon ou Geishouse (154). Se sera Geishouse. (carte)
à la cote 883, superbe dévalade (Provençalisme : du verbe dévaler) le long d'une prairie sur Geishouse (14h05, 40.9km).
Descente par la route qui traverse le village pour retrouver la piste hyper rapide pour Moosch. 14h31, 46.9km.(carte)
Passage à niveau, N66. Le ciel s’est dégagé, la chaleur est là, qui nous fait bien regretter de ne pas avoir fait le choix de monter au Grand Ballon.
Nous passons sur l’autre rive de la Thur pour gagner Willer-sur-Thur, là, nous trouvons une impasse sur la rivière où nous pouvons faire un brin de toilette aux bonhommes et aux vélos.(15h22). On repart comme des lourdauds sur la nationale en oubliant la petite route qui démarre à Pré au Loup.
Thann (carte) 15h49, 55.5km, Collégale St Thiébaud, architecture gothique, 1420 pour les plus vieux vitraux.
Grosse chaleur. Copieux goûter, puis achat de souvenirs (vins) … No comment !!! Mais le sac à dos est bien lourd ...
16h57, on embarque les vélos sur l’omnibus Thann/Mulhouse.
17h30, nous faisons un petit tour dans la vieille ville de Mulhouse, puis nous retournons manger d’insipides croque-monsieur au buffet de la gare. Michel « Carte », a fait le bon choix d’une salade, Michmich ne mange pas.
21h00, nous v’la dans le train à nous préparer pour la nuit. Nos vélos dormiront (attachés par trois antivols) dans le compartiment dédié voisin.
6h06, Marseille St Charles. On attend la correspondance pour Aubagne (6h35). Pas facile de caser les vélos dans le compartiment de cette voiture. Faudrait que la SNCF agence des wagons à cet usage.
7h50, nous voilà devant un bon déjeuner par devant la gare d’Aubagne. Nous reprendrons nos vélos pour « remonter » au village. Nos derniers 18km, une formalité.
8h18, maison !!!

Vivement la prochaine …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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