7h00, réveil. Samouraï est déjà de retour du magasin d'alimentation avec les victuailles pour la pause et le pain pour prendre le petit-déjeuner. Hier soir, comme toujours, nous avons réglé notre séjour pour un départ à notre convenance. J'ai bien re-étudié les cartes. On s'écarte progressivement des courbes de niveaux. Sauf quelques courtes bosses, cette autre longue étape ne devrait pas être éprouvante.
(carte)
Nous partons couverts, 17°, on n'est plus habitué. La petite bosse pour remonter au plateau au-dessus du village a tôt fait de nous réchauffer ! Et après avoir touché la D118, à la sortie du petit bois, on prend le chemin Vauban pour Formiguères.
(carte)
9h14, dans Formiguères on prend la direction Bac de Della/Espouillouse. On passe entre la ferme et l'arrière des maisons (vtt n°9 rouge).
On prend par erreur le GR qui part dans la grimpette. On fait demi-tour et nous reprenons la bonne draille à plat, au dessus de La Tallada. Nous contournons l'Agorès, nous faisons un 180° à droite pour descendre vers le pont de Galba.
9h46, encore à droite au début du bout droit menant au pont. Piste balisée marron, numéro 8, chemin Vauban. Nous roulons prudemment dans les hautes herbes d'un sentier bordé de murets de pierres. Un passage à vache et nous traversons le pont de Les Molines (9h56).
(carte)
Après un passage pédibus, à Font de Polideta, sur des pontons qui évitent le bain de pieds, solide coup de cul pour regagner la D118.
10h08, 12km, on fait un crochet vers le barrage de Puyvalador. La température est remontée à 21°. On traverse le village pour descendre sur le barrage par le petit sentier.
10h20, photos terminées, nous prenons la piste à gauche devant la stèle, pour redescendre vers la D118.
Au débouché sur la route nous partons à gauche pour, après le pont, à droite grimper par la D32, contourner le Sarrat Cayrol, vers la piste de la forêt de Bragues et le refuge du Laurenti.
(carte)
11h06, un petit arrêt "barres énergétiques" devant l'auberge abandonnée.
11h22, 21km, jusqu'à Forêt de Joucaret c'est du solide ! Ensuite on roulotte à 5%.
11h35, 22.5km, cabane de Prat Baillat à 7/8 km/h sur le 32x24.
11h52, 25.2km, Campeille de la Cendre, on vient de faire une grande partie plane, voire descendante et ça continue. (carte)

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12h02, nous dépassons le le roc de Campeilles et passé le coude à gauche nous entamons la descente vers le refuge du Laurenti.
12h11, 28km, arrêt casse-croûte avant le refuge.
13h04, nous repartons et un un sacré mais court coup de cul nous surprend au contour du bois de la Bentaillole, juste avant de débouler sur la route du refuge du Laurenti. On visite le refuge. Il y a la possibilité de passer la nuit (couchage, cuisine).
(carte)
13h16, on repart vers le pont ... On atteint rapidement le refuge du Fournet, fermé ...
13h38, 35.2km, après un nouveau pont (du Pisart) ça remonte sévère ! On continue d'enchaîner des franchissements de vallons et donc d'enfiler des bosses !
13h50, 37.3km on prend sur la gauche la route forestière de Riou Pla.
14h01 on arrive à un nouveau carrefour de piste, ça descend jusqu'à la bosse de bois de Latrabe (14h07, 40km). On descend enfin jusqu'à la station de Mijanes (14h14, 42km).
(carte)
Il ne reste plus qu'à monter le col de Palhières ...
15h12, 48km, on est au col. 28°, mais le fond de l'air est frais. J'enfile le demi-saison manche longue. Quasiment 1h de montée pour 6km, avec quelques passages à 11%. Le départ est assez dur, le temps de prendre son rythme.
16h11, on abandonne la reconnaissance pour la descente par le GR. Pas assez visible et il est trop tard pour s'y aventurer. Nous descendons par la route.
(carte)
16h51, nous sommes au gîte de La Forge.
(carte)
Très bien accueilli par des gestionnaires hollandais. Chambres spacieuses et garage à vélos fermé.
Nous réglons notre séjour, car demain, impossible de prendre le petit-déjeuner qui est servi à partir de 8h. Il nous faut prendre le train de 8h20 pour Toulouse. Nous mangerons sur le pouce à la première boulangerie rencontrée. On prendra la route qui descend jusqu'à AX pour s'éviter toute perle de sueur.

 

Une dernière étape … plus facile que prévue, malgrè quelques durs coups de culs et la montée du col de Pailhères.

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Grande Traversée des Pyrénées Partie2

 

 

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